Peindre est-il haram

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La question de savoir si la peinture est considérée comme haram, ou interdite, en Islam est un sujet de débat et de discussion parmi les érudits et les musulmans depuis des siècles. Si l’Islam possède une riche tradition artistique et esthétique, il impose également certaines limites à l’expression artistique afin de maintenir les valeurs morales et éthiques de la foi.

Dans cet article, nous approfondirons les nuances des enseignements islamiques, explorerons différentes perspectives et tenterons de mettre en lumière la relation complexe entre la peinture et les principes islamiques. Il est important de noter que les opinions sur cette question peuvent varier et que ce qui peut être considéré comme Haram par certains peut être perçu différemment par d’autres au sein de la communauté musulmane.

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Peindre est-il Haram – La perspective islamique

La perspective islamique sur la peinture, en particulier la représentation des êtres vivants, est un sujet complexe et nuancé, façonné par divers textes religieux et interprétations savantes.

Paroles coraniques

Il n’y a aucun verset spécifique dans le Coran mentionnant explicitement le dessin ou la peinture. Cependant, la création d’images et de sculptures comme des idoles est condamnée, car elle est considérée comme associant des partenaires à Dieu (shirk). Le Coran aborde indirectement le problème en soulignant que la création est une qualité unique à Allah, et que toute tentative d’imiter cette qualité est sévèrement détestée.

Hadiths sur la peinture

Plusieurs Hadiths indiquent que le Prophète Mahomet exprimait une aversion pour les peintures représentant des êtres vivants.

Un tel Hadith, rapporté par Abu Zur’a (RA), déclare : « Ceux qui peignent des tableaux seront punis le Jour de la Résurrection et il leur sera dit : Insufflez une âme dans ce que vous avez créé » (Sahih Muslim : 2108a). ). Cela reflète une vision plus large selon laquelle peindre ou dessiner des êtres vivants n’est pas autorisé dans l’Islam.

Les compagnons du Prophète, comme Ibn ‘Abbas, partageaient également ce sentiment.

Un Hadith rapporté par Anas b. Malik (RA) cite Ibn ‘Abbas : « Celui qui peignait des tableaux dans le monde serait obligé d’y insuffler une âme le Jour de la Résurrection, mais il ne serait pas capable d’y insuffler une âme » (Sahih Muslim : 2110b). ).

Opinions savantes et interprétations

Les opinions des savants sur la peinture et le dessin sont diverses. Certains érudits, notamment les érudits malikites et hanbalites, autorisent le dessin d’humains, arguant que l’interdiction concerne principalement les statues complètes imitant la création d’Allah. Cette opinion est basée sur des rapports historiques et des interprétations des Hadiths.

La question reste controversée, divers chercheurs présentant des points de vue divergents. Si certains maintiennent une interdiction stricte, notamment sur les statues complètes, d’autres autorisent certaines formes de dessins, à condition qu’ils n’incitent pas au désir sexuel ou ne représentent pas de nudité.

L’importance de la modestie et du respect

Dans l’art islamique, la modestie et le respect sont des valeurs fondamentales qui guident la création et l’appréciation des œuvres d’art.

  • Éviter la représentation de la nudité: Conformément aux enseignements islamiques, l’art doit éviter la nudité ou la représentation de la ‘awrah (parties du corps qui doivent être couvertes selon la doctrine islamique). Cela correspond à l’accent islamique plus large mis sur la modestie dans tous les aspects de la vie.
  • S’abstenir de susciter des désirs: L’art ne doit pas être conçu pour inciter aux désirs sexuels ou exposer un contenu sensuel. Ce principe de modestie s’étend au choix des sujets et à la manière de les représenter dans l’art.
  • Respect de la création divine: Le fait d’éviter de représenter des êtres vivants, notamment d’une manière qui tente d’imiter la création d’Allah, découle d’un profond respect pour le divin en tant qu’unique créateur. Ce principe souligne la croyance dans le caractère unique et sacré de la vie en tant que création de Dieu.
  • Respect des sentiments religieux: L’art en Islam est également façonné par la nécessité de respecter les sentiments religieux. Cela implique d’éviter toute forme d’art qui pourrait être interprétée comme idolâtre ou blasphématoire, ainsi que de veiller à ce que les symboles et les textes religieux soient traités avec le plus grand respect, en particulier dans la calligraphie islamique.

Ces principes de modestie et de respect dans l’art islamique soulignent un cadre éthique et moral plus large dans lequel l’expression artistique est encouragée à s’épanouir, garantissant qu’elle s’aligne sur les valeurs et croyances fondamentales de l’Islam.

Quelles sont les lignes directrices de l’art islamique

L’art islamique, produit de la culture islamique et reflet de la vie musulmane, se caractérise par plusieurs lignes directrices et principes clés :

Calligraphie: La calligraphie est une forme d’art dominante et très respectée dans la culture islamique. Le Coran, présenté dans des écritures élégantes, représente la parole divine d’Allah, reçue par Mahomet. La représentation calligraphique des versets coraniques se retrouve dans diverses formes d’art et conceptions architecturales, soulignant l’importance de la langue, en particulier l’arabe, dans l’art islamique.

Motifs géométriques et végétaux : Les motifs géométriques et végétaux sont répandus dans l’art islamique, apparaissant dans les palais privés, les ferronneries et autres formes décoratives. Ces motifs sont une marque de l’esthétique islamique, que l’on retrouve dans différents pays et cultures islamiques, et servent de trait d’union entre diverses formes d’art islamique.

Aniconisme : Il existe une idée fausse répandue selon laquelle l’art islamique est entièrement aniconique, c’est-à-dire dépourvu de représentations humaines ou animales. Même si cela est vrai pour les premiers arts et architectures religieuses, comme le Dôme du Rocher et la mosquée Aqsa, les résidences privées des souverains contenaient souvent des peintures figuratives, des mosaïques et des sculptures. Cela indique une approche nuancée de la représentation figurative dans l’art islamique, avec des différences entre les contextes religieux et laïcs.

Art public non représentatif : L’art islamique public évite traditionnellement les formes de représentation, mettant plutôt l’accent sur les formes végétales, les spirales, les arabesques, la calligraphie et les motifs géométriques. Ces éléments se retrouvent dans une large gamme de supports, depuis la céramique et la ferronnerie jusqu’aux grands projets décoratifs dans des contextes architecturaux.

Influence des contextes culturels et historiques : L’art islamique a été influencé par l’art romain, paléochrétien (en particulier byzantin) et sassanide. Il a ensuite incorporé des éléments de l’art chinois, notamment dans la peinture, la poterie et les textiles. Cette synthèse culturelle reflète l’adaptabilité et la diversité de l’art islamique à travers différentes régions et périodes historiques.

Intégration de thèmes laïques et religieux : L’art islamique religieux et laïc présente souvent des références, des styles et des formes similaires, notamment dans la calligraphie, l’architecture et les textiles. Les arts et l’artisanat séculaires englobent les textiles et les objets ménagers fabriqués à partir de divers matériaux. Les peintures miniatures figuratives, notamment dans les traditions persanes, mogholes et ottomanes, illustrent des histoires historiques ou poétiques.

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Foire aux Questions

1. Quel type de peinture est autorisé en Islam ?

En Islam, les types de peinture considérés comme autorisés sont généralement ceux qui n’impliquent pas de représentations d’êtres animés, en particulier d’humains et d’animaux. L’art islamique se concentre traditionnellement sur les motifs géométriques, la calligraphie et les dessins abstraits. Cet évitement de représenter des êtres animés est enraciné dans la conviction d’éviter l’idolâtrie et la création d’images pouvant être utilisées pour le culte, ce qui est strictement interdit dans l’Islam.

2. La peinture du visage humain est-elle interdite en Islam ?

La peinture de visages humains, et par extension, de toute forme humaine ou animale, est un sujet de débat parmi les érudits islamiques. Certains interprètent les enseignements islamiques comme interdisant strictement la création d’images d’êtres vivants, y compris d’humains, car cela pourrait conduire à l’idolâtrie. D’autres pensent que tant que les images ne sont pas utilisées à des fins de culte ou d’idolâtrie, elles ne peuvent pas être strictement interdites. Le niveau d’acceptation peut varier selon les différentes communautés islamiques et les interprétations de la loi islamique (charia).

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